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J’ai testé « l’Avion» OpenSkies Paris-New York

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Cet article rédigé par Alexandre est initialement paru sur son blog : Autoroot.com

Openskies« L’avion », c’est le nom d’une compagnie aérienne créée en 2006 qui a fusionné il y a peu ses activités avec British Airways pour devenir Open Skies. Quelle différence par rapport à des compagnies traditionnelles comme Air France, Continental ou American Airlines ? Elle ne dessert tout d’abord qu’une seule destination : New York depuis Paris ou les Pays-Bas. Et elle ne comporte qu’une seule classe à bord, la Business, à un prix modéré. Mais le jeu en vaut-il la chandelle ?

Open Skies : une classe Affaire pour le prix d’une classe Eco chez Air France ?

OpenskiesAvant d’entrer dans les détails, commençons par préciser quel est le principe de fonctionnement d’Open Skies. Contrairement aux autres compagnies, elle nécessite de décoller de Paris – Orly, ce qui est plutôt un avantage pour moi, le taxi (ou l’Orly bus) de Paris vers Orly étant moins cher que vers CDG.  Ensuite, elle ne compte que 4 avions, des Boeing 757-200, qui sont aménagés en deux cabines offrant de 12 à 24 sièges couchette et de 40 à 72 sièges Business, c’est à dire avec un siège inclinable à 140 degrés. Sans gêner le passager juste derrière vous (et donc sans se faire engueuler dès que l’on veut piquer un petit somme). Ce genre de bolide aérien compte plus de 200 places sur des compagnies « classiques ». A New York, il est possible de choisir l’aéroport de son choix, Newark ou JFK.

OpenskiesProfitant de quelques jours de congés, j’ai donc décidé de m’offrir les services d’Open Skies, ayant une grosse peur des avions et étant claustrophobe. Parlons donc prix : il en coûte 1000 euros pour un aller retour. Un rapide détour par le site i-avion (comparateur de prix des billets d’avion) montre que c’est certes cher, mais c’est surtout 3 à 4 fois moins cher qu’un billet équivalent chez Air France (hors promotion). Ensuite, la compagnie permet pour les plus stressés / pressés d’accéder à un salon privé à Paris (dans un beau cadre) et à New York (dans un endroit très sommaire). Sur ce point, on aurait aimé bénéficier du lounge de British Airways et non du confort spartiate du salon encore estampillé « L’avion » à New York – Newark.

OpenskiesJournaux, baladeur vidéo ou… chaussettes, les services à bord sont nombreux

Passons et prenons place à bord. On dénombre d’abord un nombre de stewart relativement impressionnant ce qui pour les plus angoissés est rassurant. On prendra soin de moi si il m’arrive quelque chose. Et l’impression d’espace est au rendez-vous. Le Boeing 757 a l’air neuf, pas du genre à se désintégrer en plein vol au dessus de l’Atlantique… Des moniteurs sont présents pour indiquer le nombre de kilomètres nous séparant de New York (5861 km pour les plus curieux) et plusieurs rangements sont présents juste devant moi. Sur le côté du siège, une prise secteur 110V – idéal pour les geeks, mon Macbook Pro en sera ravi – et des boutons de commande pour régler le dossier ou le repose-pied. Bonne surprise : sur son siège se trouve une trousse de toilette, des boules quiès, un masque de nuit, un dentifrice, une brosse à dent, une couverture et des sur-chaussettes (pour se déplacer sans ses chaussures et être plus à l’aise). Un geste apprécié – compris dans le prix -.

OpenskiesL’avion a maintenant décollé et en attendant les 6 à 8 heures qui nous séparent de la grande pomme, il est temps de tester les services proposés à bord. Les toilettes sont propres, accessibles et situées de part et d’autre de l’avion. A l’aller (avec un vol de jour), les plats servis sont nombreux – avec des couverts en métal – et raffinés. Au menu : fois gras, champagne, sole, riz et légumes, café/thé gourmand et petite friandise. Au retour (avec un vol de nuit), les choses se gâtent, le diner étant sommaire, pas très copieux car complété quelques heures plus tard par un petit déjeuner. Ici encore, rien d’exceptionnel et la « croissanterie » n’est pas très fraîche.

OpenskiesLes plats et boissons s’enchainent assez lentement histoire de passer le temps et au bout de quelques dizaines de minute de vol, les hôtesses nous apportent un lecteur multimédia portable. Sur le site Internet de la compagnie, il était mentionné la présence d’un baladeur Archos. Dans la réalité, il s’agit d’un « no name » qui ne comporte pas de batterie. Il faudra le relier sur la prise secteur de son siège pour l’utiliser. Le doubleur secteur n’étant pas de la partie, il faudra l’emmener avec soi si l’on veut continuer de recharger ses propres appareils électroniques tout en visionnant un film. Une dizaine de films récents (en Anglais ou en Français), des séries, des clips vidéo ou mêmes des jeux (échecs ou dames… pas de Doom ou Crysis) sont disponibles et les écouteurs intra-auriculaires sont fournis. Disons le tout de suite, ils sont de mauvaise qualité et il faudra pousser le son assez fort pour comprendre ce que les personnages veulent bien nous raconter.

OpenskiesLes sièges sont confortables et mesurant 1m85, il m’est possible de croiser les jambes sans toucher le siège de devant. Et pour les moins stressés, il est possible de dormir dans l’avion, le public Business étant en théorie moins générateur de bruit qu’un public plus familial. Ça y est, nous sommes arrivés. Ce n’était pas si long que cela finalement.

J’aurai aimé :

  • Une seconde prise secteur pour relier le baladeur vidéo et mon PC portable
  • Le WiFi en vol. Ça devient commun de nos jours
  • Une présence physique de la compagnie dans les aéroports (Paris et New-York) 24/7. Il faut se contenter ici d’horaires d’ouverture très limités
  • Des tarifs moins prohibitifs pour changer de date retour (çà m’a couté 200 euros pour décaler le vol retour de quelques jours)
  • Pouvoir utiliser Open Skies pour aller sur la côte ouest (San Francisco)

J’ai aimé :

  • Il est possible de s’enregistrer sur le vol depuis son mobile
  • Amateurs de miles, les clients Open Skies accumulent des points British Airways
  • Un responsable intervient rapidement dans les salons en cas de retard (çà m’est arrivé – pratique pour se défouler sur quelqu’un)
  • La compagnie aérienne envoie un email à ses clients quand l’avion à plus d’une heure de retard

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